Accord UE-Mercosur : trahison des agriculteurs européens, capitulation face à la mondialisation

La délégation du Rassemblement National au Parlement européen, membre du groupe des Patriotes pour l’Europe,** condamne fermement l’accord de libre-échange** entre l’Union européenne et les pays du Mercosur, approuvé hier par la Commission européenne et son ambition de scinder le texte pour court-circuiter le droit de veto des États membres et le vote des parlements nationaux.

Sous couvert de coopération internationale, cet accord sacrifie une fois de plus nos agriculteurs, nos éleveurs et nos territoires ruraux sur l’autel du libre-échange débridé. Il prévoit l’entrée massive sur le marché européen de dizaines de milliers de tonnes de viande bovine, de volaille, de sucre ou encore d’éthanol sud-américains, produits selon des normes environnementales, sanitaires et sociales bien inférieures à celles imposées à nos producteurs.

À l’heure où nos campagnes sont déjà étranglées par les charges, les normes absurdes et la concurrence intra-européenne et extra-européenne (Ukrainienne et américaine), l’arrivée de produits sud-américains à bas coût menace directement la survie de milliers d’exploitations françaises.

Loin de protéger l’Europe, cet accord affaiblit sa souveraineté alimentaire et encourage la déforestation massive en Amazonie, en contradiction flagrante avec les discours climatiques de la Commission.

Les mécanismes dits de « sauvegarde » ne sont que de la poudre aux yeux : trop lents, trop complexes, trop tardifs et sans aucune base juridique contraignantes. Ils ne compenseront jamais les dégâts économiques, humains et environnementaux que provoquera cet accord. La délégation du Rassemblement National au Parlement européen :

• Dénonce un accord destructeur, dicté par les dogmes mondialistes de Bruxelles, et s’y opposera.
• **Demande au gouvernement français de s’opposer clairement et fermement à sa ratification et d’explorer toutes les voies de recours auprès de la Cour de justice de l’Union européenne ** Plus que jamais, la France doit retrouver le contrôle de ses frontières commerciales et protéger son agriculture. L’Europe des nations et des peuples ne peut survivre sans ses paysans.